TenDeRnesS Admin
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| Sujet: 1 café pour 400 habitants, grogne des professionnels Dim Avr 20 2008, 19:15 | |
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- Tout récemment, lors d'une manifestation présidée à Sfax, par le ministre des Finances, les cafetiers ont exposé leurs doléances et présenté un tableau préoccupant de la situation de leur profession et surtout de ses perspectives d'avenir qui risquerait (selon eux) d'être hypothéqué autant par le foisonnement des établissements que par l'entrée en vigueur de la nouvelle législation fiscale.
Lieu de rencontre de prédilection pour les amis, lieu de rendez-vous privilégié pour négocier et conclure des affaires, si minimes soient-elles, relais traditionnel pour les voyageurs en quête de repos ou de rafraîchissement, voire de sustentation rapide, lieu d'attente de l'ouverture d'une administration, d'un établissement quelconque ou du départ d'un train ou d'un autobus, lieu de passe-temps préféré... le café serait l'établissement public le plus familier et le plus fréquenté sous nos cieux. A ce titre, et comme sa gestion n'exige pratiquement pas de qualification professionnelle particulière, l'ouverture d'un café a toujours été perçue comme une source sûre et relativement peu coûteuse de revenus. A tel point que l'obtention d'une licence d'exploitation est devenue à un certain moment l'apanage des sportifs et plus particulièrement les footballeurs, en signe de reconnaissance et de récompense des services rendus à leurs clubs, surtout les plus nantis et les plus influents.
La multiplication de la demande a fait que les cafés prolifèrent en Tunisie. Ils seraient actuellement de l'ordre de 27000. Pour en extrapoler l'ampleur du foisonnement, on pourrait se référer à l'exemple de Sfax où leur nombre dépasserait actuellement les 1200, selon les estimations des professionnels, alors que les dernières statistiques officielles qui remontent à 2000 le situent autour de 834. A la lumière de ces chiffres, quoique officieux, l'on est en plein dans une croissance exponentielle. Conséquence : la profession, se débat, selon les professionnels, dans une situation, pour le moins qu'on puisse dire, inconfortable, qui risquerait de se détériorer sous les coups de boutoir de la nouvelle législation fiscale. c'est vrai que les cafés emmergent comme des champignons pas de qualification ni de controle on declare ce qu'on veut c'est normal qu'il y en a de plus en plus | |
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