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 les grands noms de l histoire

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TenDeRnesS
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TenDeRnesS


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MessageSujet: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyMar Mar 07 2006, 12:31

alors dans ce post on met une biographie de certains grands noms de l histoire des noms qui resteront longtemps dans les livres d histoire de nos enfants et nos arrieres arrieres arrieres petits enfants
que ca soit de bons ou mauvais acteurs de l histoire ... ne dit on point La vérité de demain se nourrit de l'erreur d'hier.

je commence par l exemple de la paix la tolerance le pacifiste GANDHI


les grands noms de l histoire Gandhi_smile2

Homme politique et philosophe indien
Né à Porbandar (Gujerat) le 02 octobre 1869
Décédé à Delhi le 30 janvier 1948

LA BIOGRAPHIE DE GANDHI

Hindou élevé dans le plus grand respect de l'islam, Gandhi est fasciné par le jaïnisme, cette religion prônant la non-violence. Marié à quatorze ans, il part néanmoins à Londres, où il est avocat. Il passe ensuite vingt ans en Afrique du Sud et y défend la communauté indienne immigrée des discriminations raciales. De retour aux Indes en 1914, il est décidé à mettre un terme à l'exploitation coloniale de son pays, sans répandre une goutte de sang. Il y parvient en 1947, grâce à un programme de non-coopération (boycott des écoles, tribunaux, et produits britanniques) et de manifestations silencieuses, telle la 'marche du sel' . Mais il ne peut empêcher la rupture de l'union sacrée qui unissait jusqu'alors Hindous et Musulmans : malgré son jeûne protestataire, les Indes se divisent en deux Etats. Le plus grand exode de l'Histoire et d'ignobles massacres accompagnent la création du Pakistan. Révolutionnaire pacifiste, le 'Mahatma' a renoué avec certaines traditions comme l'artisanat et la vie communautaire, mais a voulu en briser d'autres tel le système de castes. Assassiné par un extrémiste hindou, il est perçu comme le 'Père de la nation indienne'.

les grands noms de l histoire Gandhi_1
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vanda
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MessageSujet: Portrait d’Habib Bourguiba Le Fameux !   les grands noms de l histoire EmptyMar Mar 07 2006, 15:52

Cool Nina !! Merci pour Ghandi il est classe cet homme !! Totatl Respect , é la je vais parler de kelkin d'autre ki a bcps fé pr son pays :
les grands noms de l histoire Bourguiba_h



Portrait d’Habib Bourguiba:


Habib Bourguiba est l’homme qui a mené la Tunisie à l’Indépendance en 1956. Fondateur incontesté de la Tunisie moderne, il laisse un héritage en demi-teinte. En effet, les trente années de son règne ont vu sa pensée libérale se réduire comme une peau de chagrin pour ne subsister que sous une seule forme : le bourguibisme.

Les débuts politiques du Zaïm

Habib Bourguiba est officiellement né en 1903 à Monastir. Après des études de droit et de sciences politiques à Paris, où il rencontre Mathilde, sa première femme, il s’établit à Tunis comme avocat. Mais très vite il quitte le Barreau pour écrire des articles politiques remarqués dans le journal qu’il fonde Action tunisienne. En 1934, il créé le Néo-destour, parti réprimé par le protectorat français, qui devient sa tribune politique.

Résolument tourné vers l’Occident, sa vision de l’émancipation du pays s’en ressent. Il prône une indépendance obtenue pacifiquement, « à travers des étapes, avec l’aide de la France et sous son égide ». Cette idée de la décolonisation l’oppose alors à Salah Ben Youcef, qui soutient le panarabisme et l’indépendance totale et immédiate. La formule de Bourguiba l’emporte…en évitant ainsi au pays le bain de sang que promettait une guerre frontale avec la France. Ses visées indépendantistes lui vaudront plusieurs années d’enfermement et d’exil.

Tunisie moderne

" Ce que j’ai fait pour la femme demeure la fierté de mon œuvre ", se targue-t-il, à raison, en 1972. La Tunisienne tient pendant son mandat une place inédite dans le monde arabo-musulman. Dès 1956, il promulgue l’avant-gardiste code du statut personnel qui interdit la polygamie et remplace la répudiation par une procédure de divorce judiciaire. Plus tard, il légalise la pilule contraceptive et l’avortement avant bon nombre de pays européens.

Son interprétation de la religion, souple et moderniste, lui attire l’ire des milieux islamiques et conservateurs. Ces derniers réussiront d’ailleurs à maintenir le précepte coranique de l’héritage voulant que l’homme hérite du double de la femme. En signe de provocation, il va jusqu’à boire un jus d’orange en plein mois de ramadan, incitant le peuple à faire de même afin de mieux combattre le sous-développement.

Un charisme trop grand pour son pays ?

Pendant ses années d’exil, de 1945 à 1955, il en profite pour acquérir une audience internationale. D’abord en se rendant au siège de la Ligue arabe au Caire, où il ne se fera pas que des amis, puis lors de son séjour aux Etats-Unis pour plaider la cause tunisienne. Toutefois, ses relations avec la France, souvent comparées au dépit amoureux, sont ambiguës. Pour exemple, au cours de son incarcération à Paris, Edgar Faure lui permet de prendre des cours d’équitation en vue de son retour triomphal en Tunisie ! Il soutient l’Algérie dans son combat pour la liberté et n’évite pas le conflit de Bizerte avec la France.

Pressenti un temps pour le prix Nobel de la paix pour sa volonté de normaliser ses rapports avec Israël, il abrite quelques années plus tard l’OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) de Yasser Arafat. Le bourguibisme c’est aussi ça.

Un constat amer

Sa politique intérieure, beaucoup plus chaotique, s’est essayée à toutes les formules magiques. Il tente, entre 1961 et 1970, un « socialisme destourien » mené alors par le Premier ministre Ahmed Ben Salah. En réalité, une politique autoritaire qui accule le pays à la ruine économique. Plus proche de ses convictions, il applique la décennie suivante le libéralisme avec Nouira.

La fin de son règne est marquée par une guerre de succession - le Premier ministre devenant implicitement le dauphin du Combattant suprême -, par l’affaiblissement de la gauche et l’irruption du mouvement islamiste. Enfin, Le PSD (Parti socialiste destourien), refonte du Néo-destour et seul parti autorisé, devient une technostructure mal contrôlée, qui pense bourguibisme et respire bourguibisme. Le parti n’est plus qu’un alibi dans un désert idéologique.

La création d’une nation souveraine, l’émancipation de la femme, n’arrivent pas à faire oublier le legs politique figé et anachronique du Zaïm (Leader). Habib Bourguiba, en jouant la carte de l’homme providentiel, fédérateur, indispensable à l’heure de l’Indépendance, a neutralisé l’aventure collective qu’est la démocratie, toujours en souffrance en Tunisie.
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TenDeRnesS
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MessageSujet: Re: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyMar Mar 07 2006, 22:14

merci a toi vanda d avoir participer c cool de ta part Wink
Martin Luther King Pasteur américain (Nobel de la paix 1964)
les grands noms de l histoire Mlk
Martin Luther King était le fils d'un pasteur d'Atlanta, ville qui, dans les années 1930-1940, comme toutes les villes du sud des États-Unis, pratiquait une ségrégation raciale rigide. King fut ordonné pasteur en 1948. En 1951, il partit poursuivre ses études à Boston, se maria en 1953, et finit par accepter de devenir le pasteur de l'église baptiste de Montgomery, dans l'Alabama, en 1954. Cherchant à s'intégrer à la société américaine, King obtint son doctorat en théologie l'année suivante — par la suite, il fut démontré que sa dissertation était un plagiat.

Les premiers combats (1955-1956)
Le 5 décembre 1955, quatre jours après que Rosa Parks, une Noire, eut été arrêtée dans un bus pour avoir refusé de céder sa place à un Blanc, fut lancé le mouvement pour le boycottage des bus. King s'engagea alors résolument dans le combat contre la ségrégation, s'inspirant des idées non violentes de Gandhi et de Thoreau. En janvier 1956, son domicile fut la cible d'un attentat à la bombe. En décembre 1956, au terme d'une année de lutte, la ségrégation dans les autobus fut déclarée inconstitutionnelle, ce qui confirma King dans sa certitude de l'efficacité de l'«action directe non violente».

La fondation du SCLC (1957)
Il fonda au début de 1957 une association pour soutenir la croisade pour les droits civiques dans le Sud, qui allait devenir la Southern Christian Leadership Conference (SCLC), dont il fut le président. En 1959, il fit un voyage en Inde et rencontra Nehru. En 1960, King soutint l'action des jeunes Afro-Américains du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC ou Snick) contre la ségrégation dans les restaurants du Sud, au cours de laquelle il reçut le soutien de John Kennedy, alors candidat à la présidence ; le succès de cette campagne fut mitigé mais le mouvement pour les droits civiques prit alors toute son ampleur, qui ne faiblit pas malgré les tentatives d'assassinat contre King (mai 1963 à Birmingham, en Alabama). Kennedy, devenu président, se déclara en faveur d'une législation antidiscriminatoire, soutenant d'autant plus facilement King que celui-ci ne cherchait qu'à mettre le «rêve américain» à la portée des Noirs par des méthodes pacifistes.

«J'ai fait un rêve» (1963) www.mecca.org/~crights/dream.html+i+have+a+dream&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=1" class="postlink" target="_blank" rel="nofollow">I HAVE A DREAM
L'apothéose fut atteinte le 28 août 1963, avec la marche sur Washington, qui réunit 250 000 personnes, et à l'occasion de laquelle King prononça son discours I have a dream («Je fais un rêve») au pied du mémorial Lincoln ; sur un ton biblique, il y traçait la vision d'une Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres. Mais à partir de ce moment, l'administration Kennedy s'éloigna du pasteur, dont les succès l'inquiétaient ; le FBI l'accusa d'être sous influence communiste et suscita une campagne contre lui. Même si King reçut le prix Nobel de la paix en 1964, le mouvement pour les droits civiques fut désormais la cible tant de la droite américaine — qui se renforça après l'assassinat de Kennedy à Dallas — que des mouvements afro-américains comme le Snick, qui se radicalisaient.

La marche sur Selma (1965)
En 1965, King prit part à la marche sur Selma, en Alabama, pour le respect du droit de vote, sans cependant la conduire jusqu'à son terme, le capitole de Montgomery, ce qui lui fut reproché comme une preuve de son indétermination. Le contexte politique était marqué par une flambée de violence, avec des assassinats d'antiségrégationnistes modérés ou celui de Malcolm X (février 1965), par les émeutes de New York (juillet 1964), du ghetto de Watts à Los Angeles (août 1965) ou de Detroit (juillet 1967). Afin de suivre la montée en puissance des tendances plus radicales, King s'ouvrit alors à de nouvelles formes de contestation : il soutint la lutte pour le relogement des habitants des bidonvilles de Chicago (1966) et se déclara contre la guerre du Viêt-nam (1967) ; il resta fidèle à ses convictions non violentes malgré l'écho que rencontraient les partisans du «black power» («pouvoir noir») et ceux d'une autodéfense armée des Afro-Américains (Black Panthers, créées en 1966), qui tous lui reprochaient sa modération.

Un assassinat non éclairci
Le 4 avril 1968, King fut assassiné à Memphis alors qu'il apportait son soutien à une grève d'éboueurs. Son assassin présumé, James Earl Ray, s'est rétracté par la suite, et l'enquête fut rouverte en 1997. Le Congrès américain a institué à partir de 1986 un jour férié en l'honneur de King (le troisième lundi de janvier).

Martin Luther King est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Why we can't wait (la Force d'aimer,1964) et Where do we go from here : Chaos or Comunity (la Seule Révolution,1967).
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passager82
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MessageSujet: Re: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyMer Mar 08 2006, 12:44

Surprised
Ou est Mandella ; Tche Guivara , castro , Mao Tse Tang , Yasser Arafat !?!
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MessageSujet: Re: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyMer Mar 08 2006, 19:15

passager82 a écrit:
Surprised
Ou est Mandella ; Tche Guivara , castro , Mao Tse Tang , Yasser Arafat !?!

fi thneya ils arrivent t inquietes Wink
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vanda
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MessageSujet: Re: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyJeu Mar 09 2006, 22:12

Aya khouna passager !! voici pour toi :
C'est un peu long mé ca vaux le coup de le lire pr les fun !!

MAO TSE TUNG Part I

les grands noms de l histoire Mao

Depuis le XVIIème siècle, règne sur l'empire chinois la dynastie Mandchoue des Ts'Ing, mais le véritable gouvernement est en fait dévolu à une classe sophistiquée de fonctionnaires héréditaires dont le pouvoir leur a permis de s'approprier les terres cultivables, principales richesses de l'économie du pays.
Dans de courant du XIXème siècle, les puissances européennes cherchèrent à accroître leur influence sur de vastes régions du monde afin d'assurer leur approvisionnement en matières premières et créer de nouveaux marchés pour écouler leurs productions industrielles. A l'instar d'autres pays sous-développés, la Chine eut à souffrir de la pression exercée par ces nations, auxquelles vinrent s'ajouter d'autres telles que la Russie, l'Allemagne et le Japon, qui commençait à faire figure de grande puissance de l'Extrême-Orient.

Un des épisodes les plus dramatiques de cette pénétration des pays européens dans ce continent fut, sans conteste, la guerre de l'opium. L'Angleterre sortit vainqueur du conflit, infligea une humiliante réddition à la Chine et s'appropria les villes de Chang-Hai et Hong-Kong, ainsi que d'autres ports.

Peu de temps après, l'empire décadent fut secoué par une nouvelle révolte des paysans, celle des T'ai-P'ing, face à laquelle les troupes impériales se montrèrent tout aussi impuissantes qu'elles l'avaient été devant les agresseurs étrangers. Les rebelles prirent le contrôle d'une vaste région au centre du pays et confisquèrent les fermes. Mais les propriétaires légitimes, érigés en "Tou-kiun", "seigneurs de la guerre", se mirent à organiser des forces locales qui permirent de réduire militairement les T'ai-P'ing en 1864.

L'affaiblissemnt du système impérial chinois devint patent quand ce pays perdit la guerre contre le Japon, en 1894-1895, et dut céder son protectorat sur la Corée, les îles de Formose et des franchises commerciales similaires à celles qu'avaient obtenues les puissances occidentales.

C'est dans cette période marquée par un profond retard économique et social, les humiliations infligées par l'étranger ainsi que de graves troubles intérieurs, aue naît en 1893 Mao-Tsé-Toung, à Cha-Chan, village de la riche province céréalière de Hou-Nan, située dans le centre du pays.

Son père, partisan de la doctrine de Confucius, s'il passe pour être un riche paysan spécialisé dans le commerce du grain, maintient ses enfants, qu'il lui arrive de battre, dans une misère noire. Sa mère, analphabète et pratiquante du bouddhisme avec dévotion, est en revanche une femme remplie de bonté, surtout préoccupée de venir en aide à son prochain.

A la même époque, le jeune empereur Kouang-Siu décrète une série de réformes qui permettent d'introduire des méthodes plus occidentales en matière d'éducation, de finances, d'administration et de forces armées, et cela à l'encontre des us et coutumes de la classe dirigeante traditionnelle.

Un coup d'état de palais organisé par la grande-tante de l'Empereur, l'impératrice veuve Ts'Eu-hi, appuyée par une grande partie de l'armée, est à l'origine du renversement de Kouang-Siu et de l'élimination de ses conseillers ainsi que de ses partisans.

Quand, peu de temps après, éclate une nouvelle révolte des paysans dans la province de Chan-Tong, celle-là même où résident de nombreux commerçants et missionnaires allemands, le régime de Ts'Eu-hi prend contact avec les dirigeants de cette insurrection afin de pouvoir contrôler ce mouvement et le diriger dans un but xénophobe contre tous les étrangers. Les européens donnèrent le nom de "Boxers" à ces agitateurs membres d'une société secrète qui étendit ses tentacules dans d'autres provinces du nord et même jusqu'à Pékin.

Devant les risques que couraient leurs intérêts et leurs ressortissants établis en Chine, les puissances occidentales se virent obligées d'envoyer un corps expéditionnaire, auquel le gouvernement de Ts'Eu-hi répliqua par la guerre. La guerre des boxers, à laquelle les autorités impériales du centre et du sud refusèrent de participer, se solda par une nouvelle défaite de la Chine qui dut céder de nouveaux privilèges aux vainqueurs, tout en se maintenant dans un état d'indépendance uniquement formel vis-à-vis de ces mêmes puissances.

A l'époque de ces événements, Mao, âgé de 8 ans, entre à l'école élémentaire où il partage son temps entre les études et le travail au champ dans la propriété de son père. Il apprend à calculer et son père le charge de tenir les comptes de son négoce. Ses maîtres le corrigent pour la moindre faute aussi, à l'âge de 10 ans, prend-il la fuite. Craignant les représailles paternelles, il se dirige en direction de Tch'Ang-cha, la capitale du Hou-nan, et il erre pandant 3 jours par monts et par vaux sans pouvoir jamais retrouver son chemin jusqu'au moment où certains familiers le retrouvent et le ramenèrent à la maison. Dès ce jour, même si sa fugue fut un fiasco, son père et ses maîtres le jugèrent avec une plus grande considération.

Devenu la personne la plus instruite de la famille, Mao gère les comptes paternels et supervise l'instruction de ses 2 jeunes frères. Les parents ne sont pas d'accord sur son avenir ; la mère voudrait qu'il devienne moine, le père, lui, aimerait le convertir à la profession de commerçant. Après avoir été le témoin de 2 révoltes de paysans, Mao, âgé de 13 ans, commence à prendre conscience des problèmes sociaux de son pays.

Plusieurs émeutes éclatent, dont l'une à Tchang-cha et l'autre dans son propre village ; elles seront sévèrement réprimées et les meneurs éxécutés.

L'année suivante, malgré la désapprobation de son père, qui entend qu'il continue dans sa charge d'administration des affaires, Mao se rend à Han-yang afin d'y suivre des cours à l'institut de cette ville. Il y vit misérablement du maigre pécule que lui envoie sa famille. Ses camarades de classe, la plupart riches et désoeuvrés, marquent bien la différence sociale entre eux et ce paysan qu'ils surnomment "Le villageois puant de Chao-chan".

Mao se distingue de ses compagnons d'étude aussi bien par son intelligence que par sa taille. La pratique constante de la lecture lui permet très vite de lire plus vite que n'importe qui. S'il est d'un naturel introverti, sa personnalité dégage déjà une grande autorité. Il se lie bientôt d'amitié avec certains étudiants de l'institut Hiao Chu-chang. Ensemble, ils échangent des idées concernant les principes réformistes de la reconnaissance du nationalisme chinois comme un des moyens de lutter contre l'influence étrangère.

Ils font de longues promenades à travers la campagne, nageant abondamment dans les rivières et participent aux différentes fêtes de la région. Durant les vacances, ils parcourent les provinces voisines. En 1911, plusieurs de ses amis entrent à l'université de Tch'Ang-cha.

A cette époque, les spoliations répétées, depuis des siècles, par les mandarins et les propriétaires terriens, le prestige de plus en plus tenu de la dynastie mandchoue alimentent une opposition croissante qui se regroupe en de nombreuses sociétés secrètes aux tendances politiques souvent très diverses. Mais toutes sont unies par un même désir de créer un état capable de mener à bien les changements indispensables pour sauver la Chine. Ce mouvement acquiert une telle amplitude qu'il en vient à rallier à sa cause de nombreux chinois qui, par nécessité, avaient dû émigrer.

De cette opposition se détache un leader en la personne du docteur Sun Yat-sen. C'est cet homme qui, ayant acquis une instruction prodiguée par des missionnaires protestants puis exercé la médecine à Macao, va voyager dans des pays aussi divers que le Japon, Hawaii, les Etats-Unis et l'Europe afin d'y propager ses idées d'une Chine républicaine, démocratique et industrialisée. Sun Yat-sen préside l'organisation révolutionnaire Tun Meng-hui, dont les luttes contre le régime se trouvent d'ailleurs favorisées par les disputes intestines entre la cour de Pékin et les autorités provinciales.

Un chef militaire de haut-grade, Yuan Che-k'ai, en vient à se rebeller contre les autorités impériales. Quand en 1911 la révolte gronde à Tch'Ang-cha, Mao se met à rédiger un certain nombre de manifestes subversifs et entre au service de l'armée républicaine. A cette occasion, il prend connaissance des publications et des idées socialistes. Grâce à son éducation, il gagne rapidement le respect de ses compagnons d'armes, tous pour la plupart analphabètes.

Bien implantés dans les régions du sud, Sun Yat-sen et le Tun Meng-hui proclament la république dans ces territoires. A Pékin, la dynastie mandchoue ayant été finalement renversée, le général Yuan Che-k'ai est nommé président du pays en 1912. Le mouvement du Tun Meng-hui devient le Kouo-min-tang, parti du peuple du pays, et se lance dans la campagne électorale.

Malheureusement dans cette Chine nouvelle, l'apanage du pouvoir reste plus le fait des armes que celui des votes. C'est la pensée de Yuan Cha-k'ai qui, loin d'embrasser les idées républicaines, s'appuie sur l'ancienne bureaucratie et les chefs militaires pour mieux asseoir son pouvoir. Un essai de création d'une république indépendante dans le sud du pays par le Kouo-min-tang est réduit à néant par l'intervention de l'armée.

Mao, âgé de 19 ans, reprend ses études interrompues après avoir quitté les troupes républicaines. Lecteur assidu de la bibliothèque de Tch'Ang-cha, il lit les ouvrages des auteurs occidentaux les plus importants. Plusieurs mois après, il entre à l'école normale où il écrit des poèmes. Ses idées politiques, comme il le dira lui-même, sont alors un mélange de libéralisme, de réformisme, de démocratie et de socialisme utopique. Dans ses études, il se dédie plus particulièrement à l'apprentissage des sciences sociales. Ses professeurs lui facilitent la consultation de nombreux livres et périodiques.

Durant ses heures de loisirs, il aime parcourir à pied les alentours de la ville. Ses vacances, il les passe à voyager dans d'autres provinces, toujours à pied, dormant à la belle étoile ou dans la chaumière de paysans accueillants.

En Europe éclate la 1ère guerre mondiale.

Avec l'aide d'autres étudiants, Mao fonde la société des études populaires, où les membres ont la possibilité d'échanger des idées, des ouvrages, ainsi que diverses publications, le tout ayant un caractère avant tout politique. Dans l'ensemble de la Chine, des associations similaires voient le jour en grand nombre.

En 1917, sa mère meurt, cependant qu'en Russie la révolution bolchevique prend le pouvoir.

L'année suivante, Mao reçoit son diplôme de l'école de Tch'Ang-cha et décide de s'établir à Pékin. Grâce à la recommandation d'un ancien professeur, il obtient dans cette ville un poste à la bibliothèque de l'université, où il suit des cours de sciences politiques et de journalisme. Il commence à côtoyer de nombreux groupements politiques.

La guerre qui sévit entre les grandes puissances occidentales favorise le développement de l'industrie chinoise naissante au profit d'une bourgeoisie nationale d'entrepreneurs et de commerçants.

Bien que Mao vive pauvrement, il n'en jouit pas moins de son existence estudiantine et tombe amoureux de Yan Kai-hui, fille d'un professeur de philosophie de l'université. Peu après la fin de la 1ère guerre mondiale, en novembre 1918, Mao accompagne quelques amis, qui vont bientôt partir vers l'Europe pour continuer leurs études, et en profite pour visiter la ville de Chang-hai, siège de nombreuses industries et port très important.

A Chang-hai existe un noyau d'intellectuels et d'idéalistes nationalistes fondateurs de la revue "Nouvelle jeunesse", qui défendent leurs idées sur la lutte "pour la science et la démocratie".

Après une semaine passée à Chang-hai, Mao retourne à Tch'Ang-cha afin de participer aux manifestations organisées pour protester contre le transfert des consessions allemandes en faveur du Japon selon les dispositions prises par les allliés lors du traité de Versailles. Le 4 mai 1919, de violentes manifestations soutenues par les ouvriers et de larges secteurs de la bourgeoisie éclatent à Pékin, puis se propagent dans tout le pays, obligeant le gouvernement à rejeter officiellement le conclusions dudit traité.

A Tch'Ang-cha, Mao, qui dirige la rédaction de la revue des étudiants de la province de Hou-nan, crée un centre d'études socio-politiques et organise une manifestation dirigée contre les pouvoirs abusifs des Tou-kiun. La répression qui en découle l'oblige à fuir pour quelque temps à Pékin et à Chang-hai.

De retour à Tch'Ang-cha, il exerce le métier de professeur et organise politiquement les ouvriers de la région. Il a étudié les théories de Karl Marx et racontera dans son autobiographie que "Ce fut au printemps de l'année 1920 que je devins marxiste". Il se marie avec Yuan Kai-hui, cette jeune étudiante, révolutionnaire très active, dont il était tombé amoureux à Pékin.

Dans le courant de l'année 1921, Mao est de retour à Chang-hai où il participe à la fondation du parti communiste chinois, dont l'un des principaux promoteurs, l'idéologue Tch'En Tou-sieou, avait été l'un de ses professeurs à Pékin. Les étudiants chinois établis à l'étranger fondent des filiales de ce même parti. Chou En-lai est un des fondateurs de l'antenne française, Chou-teh de celle d'Allemagne. Dans la province de Hou-nan, Mao est nommé secrétaire du pc local qui réunit principalement des étudiants et des ouvriers de la ville, ayant fort peu de contacts avec les paysans.

Bien qu'en Chine coexistent 2 gouvernements différents, l'un ayant son siège à Pékin et l'autre à Canton, le pouvoir réel est réparti entre les mains des Tou-kiun locaux. Sun Yat-sen essaie de réunifier le pays grâce au Kouo-min-tang réorganisé et représentant, à la base, la bourgeoisie nationaliste parmi laquelle de nombreux membres proviennent des provinces du sud. Bien que Sun Yat-sen n'adhère pas aux idées communistes, il garde de bonnes relations avec le gouvernement soviétique, au point de signer avec lui un certain nombre de traités. Le parti communiste chinois s'allie au Kouo-min-tang pour lutter contre les seigneurs de guerre régionaux.
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MessageSujet: Re: les grands noms de l histoire   les grands noms de l histoire EmptyVen Mar 10 2006, 10:48

Hannibal

Naissance : 247 avant J.C. - Décès : Bithynie, 183 avant J.C.

les grands noms de l histoire Hannibal

Hannibal, fils d'Hamilcar Barca qui appartenait à l'une des plus grandes familles de l'aristocratie carthaginoise, naîtra en 247 avant Jésus-Christ. Son père commandait les forces carthaginoises de Sicile menacées par l'avance des troupes romaines.


La Méditerranée orientale est alors constituée de royaumes hellénistiques construits sur les vestiges des conquêtes d'Alexandre le Grand. L'Egypte, la Syrie, l'Asie mineure sont gouvernées par les héritiers de l'empereur grec qui soumettront à l'influence grecque les vieilles civilisations. Le nouveau modèle culturel hellénistique donnera naissance à un art, une littérature, un style de vie et des conceptions politiques originaux. La langue grecque deviendra le véhicule de cette culture qui s'étendra à l'ensemble de la Méditerranée, notamment à Carthage. Hannibal, formé par un précepteur grec, sera initié aux cultes traditionnels hérités de Tyr, la métropole d'origine de Carthage.

L'équilibre des forces en Méditerranée occidentale sera profondément marqué par la première guerre romano carthaginoise qui opposera les armées de Rome et de Carthage pendant vingt-trois ans. Cette dernière, dotée d'une flotte de guerre de deux cents bâtiments, implantera ses comptoirs en Sicile, en Sardaigne, le long des côtes de l'Espagne et de l'Afrique du nord. Son commerce maritime étendra son champ d'action au golfe de Guinée, pour l'or, et à la Grande-Bretagne, pour l'étain. Rome, qui convoitera la Sicile, se dotera d'une force de frappe maritime en 264 avant Jésus-Christ. Carthage, finalement vaincue, devra renoncer à ses possessions de Sicile et de Sardaigne au printemps 241 avant Jésus-Christ, date à laquelle la flotte carthaginoise subira un grave défaite à proximité des îles Egates.

Hamilcar négociera les conditions de la paix avec les Romains. Les Carthaginois devront ensuite affronter les mercenaires de l'armée de Sicile qui n'avaient pas été payés. Hamilcar parviendra, avec des forces très inférieures, à vaincre les rebelles en 238 avant Jésus-Christ. Il s'embarquera l'année suivante pour l'Espagne, accompagné de son gendre Hasdrubal et de ses trois fils : Hannibal, alors âgé de neuf ans, Hasdrubal et Magon. Installé dans la vieille colonie phénicienne de Gadès (Cadix), il entreprendra la conquète de la péninsule ibérique et s'emparera ainsi des mines d'argent du pays. Il décédera au cours d'une bataille, en 229 avant Jésus-Christ. Son gendre Hasdrubal, désigné par l'armée, prendra sa succession. Il constituera un véritable état ibéro-carthaginois, étendra ses conquêtes en direction du nord et du centre de l'Espagne, puis construira une nouvelle capitale baptisée Carthage la Neuve (Carthagène) avant d'être proclamé roi. Hannibal, alors âgé de 26 ans, prendra la succession d'Hasdrubal mystérieuse assassiné en 221 avant Jésus-Christ.

Le conflit avec Rome, qui reprendra en 218 avant Jésus-Christ, durera près de vingt ans. Cette dernière, qui s'inquiétait des relations d'Hannibal avec certaines cités de Gaule et de la plaine du Pô, était alors l'alliée de Marseille. La ville phocéenne, la principale concurrente de Carthage Méditerranée occidentale, ne pouvaient protéger ses comptoirs ibériques. Rome violera le traité qui lui interdisait de franchir les rives de l'Ebre, pour s'allier aux citoyens ibériques de Sagonte hostiles à Carthage. Hannibal s'emparera de la ville rebelle et déclenchera ainsi les hostilités avec Rome. Les latins monteront deux expéditions militaires simultanées en direction de l'Espagne et la Sicile avant le débarquement en Afrique.

Hannibal se dirigera vers l'Italie au mois de juin 218 avant Jésus-Christ. Le corps expéditionnaire romain destiné à l'Espagne apprendra avec stupeur, lors de son escale à Marseille, qu'Hannibal venait de traverser le Rhône à la tête de trente-huit mille hommes et de trente sept éléphants. Ce dernier débouchera dans la plaine du Pô à la fin du mois d'octobre, après avoir franchi les Alpes. Les troupes romaines feront aussitôt demi-tour. Elles seront balayées près de Plaisance, sur les bords de la Trébie, au mois de décembre. Hannibal remportera une nouvelle victoire au cours de l'été, au bord du lac Trasimène. Deux fois supérieures en nombre après une mobilisation générale, les armées romaines seront de nouveau anéanties le 2 août, près de Cannes. Quinze pour cent environ des réserves mobilisables de l'Italie seront tuées au cours des trois batailles rangées. Hannibal, qui souhaitait simplement récupérer par un traité la Sicile et la Sardaigne, ne tentera pas de s'emparer de Rome.

Capoue se ralliera à Carthage au lendemain de la bataille de Cannes, ainsi l'Apulie, le Samnium, la Lucanie, le Bruttium, la Campanie et les Grecs de Tarente et de Syracuse. Philippe V de Macédoine signera un traité d'alliance avec Hannibal en 215 avant Jésus-Christ. Rome, qui parviendra à reconstituer une armée de 200 000 hommes, adoptera une stratégie de reconquête progressive tout en refusant les grandes batailles. Syracuse, défendue par Archimède, sera reprise en 211 avant Jésus-Christ. Capoue sera également assiégée.

Les forces d'Hannibal seront numériquement trop réduites pour être dispersées sur plusieurs fronts. Ce dernier abandonnera Capoue et s'emparera de Tarente avant d'entreprendre un raid jusqu'à Rome pour attirer vers lui les légions. Le sénat de Capoue, se croyant abandonné et espérant la clémence de Rome, ouvrira les portes de la ville. La répression sera impitoyable. Le nouveau commandant en chef de l'armée romaine d'Espagne, Scipion s'emparera par surprise de Carthagène en 209 avant Jésus-Christ. Il chassera définitivement les Carthaginois d'Espagne cinq ans plus tard.

Le frère d'Hannibal, Hasdrubal, se dirigera vers Italie par la route des Alpes à la tête d'une importante armée. Il sera écrasé et tué au combat sur le Métaure après avoir perdu un temps précieux à assiéger Plaisance. Magon, le frère cadet d'Hannibal, viendra à son secours au printemps de l'année 205 avant Jésus-Christ, alors que ce dernier était isolé au sud de l'Italie, dans le Bruttium. A la tête de trente navires et quinze mille hommes, il s'emparera de Gênes et de Savone, recevra des renforts de Carthage et occupera, pendant près de trois ans, le nord de l'Italie.

Scipion portera le combat en Afrique et enverra un contingent près de Carthage. Il échouera devant Utique puis s'alliera à Massinissa. Les deux protagonistes sortiront victorieux de la bataille des «Grandes Plaines» et feront prisonnier le chef numide Syphax allié aux Carthaginois. Hannibal et Magon seront rappelés d'urgence en Afrique. Magon, blessé à Milan, succombera durant la traversée. Hannibal débarquera à Leptis Minor et prendra ses quartiers d'hiver près d'Hadrumète. Il tentera de négocier avec son adversaire, qui refusera, avant de l'affronter à Zama. Privé de la cavalerie numide rangée sous la bannière romaine et à la tête d'une armée mal préparée, Hannibal subira une cuisante défaite. Les Romains lui imposeront de renoncer à sa flotte de guerre et à son armée et le soumettront à un lourd tribut de guerre payable en cinquante annuités.

Hannibal, nouvellement élu suffète, abolira les institutions qui garantissaient le monopole politique de l'oligarchie. Il obligera également les responsables des finances publiques à rendre des comptes. Ces derniers feront appel à Rome et Hannibal devra quitter Carthage. Il trouvera refuge à la cour du roi de Syrie Antiochus, qu'il tentera de conseiller lorsque ce dernier affrontera Rome. Antiochus ignorera les plans d'Hannibal et perdra cette guerre. Les Romains exigeront le départ du Carthaginois lors de la signature du traité de paix. Hannibal trouvera refuge auprès du roi de Bithynie, Prusias, au service duquel il mettra ses talents d'organisateur et d'urbaniste. Titus Quinctius Flamininus, un représentant du Sénat romain, exigera de Prusias qu'il lui remettre Hannibal en 183 avant Jésus-Christ. Ne pouvant s'évader, Hannibal absorbera le poison contenu dans sa bague.
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