TenDeRnesS
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 | | Sujet: cannibalisme dans une prison de rouen Ven Jan 05 2007, 23:36 | |
| - Citation :
- e procureur de la République de Rouen (Seine-Maritime), Joseph Schmit, a annoncé que contrairement à ce qu'il avait affirmé la veille, il y avait finalement bien eu acte de cannibalisme dans l'affaire du meurtre d'un détenu de la prison de Rouen par un compagnon de cellule.
Jeudi, "j'ai indiqué que le coeur de la victime avait été retrouvé à sa place habituelle, intact et dans son enveloppe, également intacte. J'avais alors pris la précaution de préciser que l'autopsie était toujours en cours et loin d'être terminée", écrit M. Schmit. "Ce n'est qu'en fin de soirée (jeudi) qu'il m'était indiqué que deux morceaux de muscle avaient été retirés dans un espace intercostal et qu'il manquait la moitié supérieure du lobe gauche du poumon de la victime. L'absence de ces deux éléments anatomiques, qui n'ont pas été retrouvés sur la scène du crime, rend très probables les auto-accusations de cannibalisme de l'auteur présumé du crime", poursuit-il.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un détenu avait tué l'un de ses deux co-détenus. Nicolas Cocaigne, en détention préventive dans le cadre d'une affaire de moeurs, avait alors affirmé pendant sa garde à vue avoir mangé le coeur de sa victime. Jeudi après-midi, le procureur Schmit avait d'abord qualifié l'auteur présumé des faits d'"affabulateur", ajoutant: "C'est la première fois que j'entends au cours d'une garde à vue des choses aussi délirantes".
Cocaigne, 35 ans, avait affirmé aux enquêteurs avoir violemment frappé à coups de poing et de pied son co-détenu, Thierry Baudry, 31 ans. Il a ensuite expliqué avoir porté, "sous une pulsion criminelle", plusieurs coups au thorax à l'aide d'un ciseau avant de l'étouffer en l'étranglant à l'aide d'une serviette, puis en lui mettant un sac poubelle sur la tête.
Nicolas Cocaigne, "qui n'était pas connu pour des faits de violence", selon le procureur, a ensuite affirmé qu'il avait arraché le coeur de sa victime et qu'il l'avait mangé. C'est un surveillant qui avait découvert mercredi matin le corps de Thierry Baudry avec une plaie importante au thorax.
Incarcéré le 26 novembre à la prison de Rouen, Nicolas Cocaigne purgeait une peine de quatre ans de prison pour "agression sexuelle". Thierry Baudry était en détention préventive dans l'attente de son procès pour crime et délits à caractère sexuel, tout comme le troisième co-détenu.
L'auteur présumé du crime a été mis en examen vendredi en fin d'après-midi pour "homicide volontaire avec préméditation" et "atteinte à l'intégrité du cadavre", a-t-on appris de source judiciaire. Ce dernier a été placé à l'isolement dans une maison d'arrêt en dehors de Rouen.
Le second détenu présent dans la cellule au moment des faits a été mis en examen pour "complicité d'homicide volontaire".
L'Administration pénitentiaire a ouvert une enquête administrative pour vérifier que toutes les procédures avaient bien été respectées par les gardiens.
Interrogé vendredi par l'Associated Press, l'avocat du prévenu, Me Fabien Picchiotino, a indiqué "ce n'aurait pas dû se produire car depuis plus d'un mois, j'avais demandé à l'administration pénitentiaire le placement de mon client à l'isolement parce qu'il vivait mal sa détention". "Mon client souffre de troubles psychiatriques, il aurait dû être interné dans un établissement spécialisé" a-t-il conclu c degueu !! | |
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