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 le stress, maladie du siecle ?

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TenDeRnesS
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TenDeRnesS


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MessageSujet: le stress, maladie du siecle ?   le stress, maladie du siecle ? EmptySam Sep 08 2007, 16:44

un ensemble de questions reponses bon a savoir
bonne lecture

Citation :
Non, le stress n'est pas une maladie, mais un état spécifique ressenti comme un mal-être intérieur ponctuel ou continuel, il se gère ou ne se gère pas, ou plutôt on le gère ou on ne le gère pas.
Dans le cas d'un stress continuel (donc non géré ou mal géré), cela va bien au-delà du mal-être, il peut déclencher l'apparition de maladies, le stress devient alors le starter de pathologies diverses, il affaiblit le système immunitaire, l'organisme devient vulnérable.

Le stress, ses causes :
On pourrait définir le stress comme étant l'ensemble des perturbations organiques provoquées par des agents agresseurs de différentes natures comme le froid, les chocs chirurgicaux, psychologiques ou émotionnels, la solitude, le surmenage professionnel et intellectuel, le désintérêt professionnel, la bousculade, les bruits de toute nature (circulation, travaux, voisinage,...), les vexations, les brimades, la frustration, l'anxiété, les problèmes financiers, affectifs, les heures de sommeil insuffisantes, ... La liste est loin d'être exhaustive.

Le stress, son mécanisme
:
Toute agression physique, psychologique ou émotionnelle, toute stimulation sensorielle négative déclenche systématiquement une réaction immédiate dans l'organisme, faisant alors intervenir un mécanisme de défense et d'adaptation.
Le message du stress arrive d'abord à la base du cerveau au niveau d'une glande appelée hypothalamus, cette dernière intègre à ce message des informations reçues d'autres régions du cerveau et ordonne (d'une façon modulée en fonction de l'urgence de l'évènement) la mise en oeuvre de deux systèmes de défense, l'un par le système sympathique, l'autre par l'hypophyse.
Dans le premier cas, l'hypothalamus commande (par l'intermédiaire de fibres nerveuses qui descendent le long de la moelle épinière) une sécrétion immédiate d'adrénaline par la glande médullo-surrénale.
Dans le deuxième cas, les ordres de l'hypothalamus sont transmis dans le sang à l'hypophyse par l'intermédiaire d'une hormone appelée CRF, puis par l'intermédiaire d'une autre hormone appelée ACTH à la glande corticosurrénale, ce qui entraîne la sécrétion de cortisol.

Aigüe ou chronique, la réaction de l'organisme face au stress :
- Dans le cas d'un stress aigü (exemple : stimulation sensorielle soudaine de l'ouïe, une sonnerie de téléphone trop forte en pleine nuit) la sécrétion d'adrénaline est alors instantanée et proportionnelle à l'agression subie.
Si le sujet est en bonne santé, l'organisme va s'adapter, mais dans le cas d'un sujet fragilisé (exemple : par des problèmes cardio-vasculaires) une sécrétion trop importante d'arénaline pourra entraîner un incident cardiaque.
- Dans le cas d'un stress chronique (exemple : une situation psychologique pénible et continuelle, où l'agression est donc permanente) cela entraînera une sécrétion et une accumulation de cortisol qui affaiblira le système immunitaire, d'où une sensibilité accrue aux affections, aux inflammations, et bien d'autres maux comme le rhume, l'arthrose, les rhumatismes,...
En résumé, quel que soit le type de l'agression, le mode de réaction et de réponse de l'organisme est toujours le même et se traduit par un ensemble de sécrétions hormonales, responsables à leur tour de différentes modifications qui permettent soit l'adaptation de l'organisme ou bien engendre des troubles, voire des maladies plus ou moins graves si ces sécrétions sont trop importantes et répétées (bien entendu, la vulnérabilité est différente d'un sujet à un autre).

Si le stress n'est pas une maladie, il peut-être à l'origine d'une maladie.

Le stress, ses conséquences éventuelles :
Pour des sujets présentant des prédispositions pathologiques, l'excès de sécrétion d'hormones, adrénaline, cortisol peut avoir des effets désatreux pour leur santé.
Le stress frappe le cerveau, et le cerveau parle en neur-hormones, par voie de conséquence, il y a répercussion dans tous les endroits du corps avec toute sorte de désagréments.
Par exemple, un stress répété est capable de provoquer des désordres cérébraux puis hormonaux qui se répercutent sur un récepteur hormonal final comme le sein.
Nous avons vu qu'un état stressé chronique produisait beaucoup de cortisol, ce qui fait baisser la production de lymphocytes qui permettent de lutter par exemple contre le cancer.
Une tension psychologique répétée provoquant un stress chronique pourrait donc accélérer le processus cancéreux.
D'autres affections peuvent être révélées par le stress : des problèmes dermatologiques, psoriasis, herpès, eczéma, pelade, urticaire, des troubles sexuels, impuissance, frigidité, anorgasmie, manque de désir, stérilité psychologique, amincissement difficile, etc...
De toute évidence, les personnes présentant un état stressé avec apparition de symptômes inhabituels doivent consulter leur médecin traitant.

Parle-t-on de stress ?
Se savoir stressé n'est pas toujours facile à admettre, encore moins d'en parler ; faire sa propre analyse n'est donc pas aisé : on parlera alors plus facilement d'état d'âme.
Les gens sous-estiment l'importance que peut avoir le stress sur leur état de santé, parce qu'il est souvent dû à un mauvais comportement face aux situations, et avouer ou admettre avoir un mauvais comportement n'est pas toujours chose simple, il s'agirait donc de faire une prise de conscience de son état et des éventuelles répercussions au niveau santé auxquelles on s'expose.

Comment repère-t-on le stress ?
Au travers de troubles légers, quotidiens comme les vertiges, les maux de ventre, les boules dans la gorge, le chancellement, l'irritabilité, les gestes maladroits répétés, la sensation de lourdeur générale, la baisse de tonus, l'envie de rien, le manque d'attention, de créativité, la démotivation en général, la diminution de l'appétit, la difficulté pour se concentrer, la mémoire défaillante, le sommeil perturbé, la fatigue dès le réveil, les perturbations sexuelles, l'anxiété, l'oppression, etc...

Suis-je stressé(e) ?
Pour arriver à effectuer son propre diagnostic, cela implique d'être à l'écoute de soi, de son corps, de s'interroger, d'observer les éventuels changements de comportement qui s'opèrent en soi, les états nouveaux qui s'installent en soi.
Existe-il un ou plusieurs signes annonciateurs de stress dans mon quotidien?

Peut-on parler d'auto-traitement face au stress ?
A partir du moment où il n'y a pas de maladie déclarée, et qu'il y a de la part du sujet une prise de conscience de son état stressé, une nouvelle hygiène de vie s'impose (contrôle de l'implication psycho-émotionnelle, décompression, sommeil réparateur, activité physique sportive, alimentation équilibrée, fréquentation de personnes optimistes, etc...).

Quelques sujets à titre d'exemples :
Contrôle de l'implication psycho-émotionnelle, c'est déjà commencer par ne pas constamment réprimer ses émotions, ne pas ruminer sans cesse.
C'est aussi essayer de s'affirmer, de dire ce que l'on pense et ce que l'on ressent.
Il faut dans la mesure du possible verbaliser son ressenti, s'exprimer.
Il faut éviter les contraintes inutiles, les situations embarrassantes (par exemple, ne vous engagez pas dans une conversation où vous savez par avance qu'elle débouchera sur une discorde, essayez plutôt de communiquer positivement en fonction de votre bénéfice personnel).
Dans la mesure du possible, il faut éviter toute situation jugée sensoriellement ou psychologiquement polluante qui provoquerait chez vous des émotions négatives profondes, voire des réactions plus ou moins violentes (sentiment de révolte, de haine, d'agressivité, de vengeance, etc...).
Décompression : d'une manière générale, il faut décharger les énergies négatives accumulées.
J'ai connu une personne qui chaque dimanche matin partait faire une petite marche en forêt et au milieu de celle-ci se mettait à crier pendant quelques instants et ceci plusieurs fois pendant sa marche dominicale.
Quand, à l'époque, je lui posais la question concernant ce comportement inhabituel, celle-ci me répondait tout naturellement : "je décharge les énergies négatives qui sont en moi, je décompresse, c'est physique, il faut que je le fasse, après cela va mieux, et je me sens comme libéré".
Bien sûr, il y a d'autres manières pour décompresser, pour compenser : par exemple les arts martiaux, le sport, le tenchido, le chant, la relaxation, la sophrorelaxation non inductive, la somatoxinésie, le taïchi et le katataïchi, le yoga et le katayoga, etc...
Sommeil réparateur : la qualité du sommeil dépend de nombreux facteurs (toujours avoir à l'esprit que l'on passe une bonne partie de sa vie dans un lit) : attention au choix de votre literie.
La nuit est faite pour "recharger ses batteries".
Voici quelques principes simples : dormez nu, fenêtre ouverte ou entrouverte (si nécessaire, mettez une couverture supplémentaire), avantle coucher faites quelques exercices physiques et d'étirement, puis de respiration (une minute ou deux), buvez un verre d'eau plutôt faîche, puis allongez-vous sur le dos, ensuite étirez-vous et installez-vous dans votre position favorite, dormez suffisamment longtemps.
Un nouveau jour, le réveil : surtout ne vous levez pas brusquement, prenez votre temps ; si nécessaire, réveillez-vous 15 à 20 minutes plus tôt ; rien de plus stressant en effet pour un corps qui a été immobile pendantplusieurs heures de bousculer sous prétexte qu'il faut courir parce que l'on s'est levé à la dernière minute.
Dès le réveil (pendant une à deux minutes), étirez-vous dans votre lit, massez-vous (pétrissage) pour tonifier et réveiller les principaux groupes musculaires, n'oubliez pas de masser vos mains, le dessous des pieds, la nuque, le crâne.
Au lever, buvez un grand verre d'eau fraîche, mais pas glacée, faites ensuite quelques exercices respiratoires profonds qui seront très bénéfiques à l'organisme, notamment au cerveau qui est un grand consommateur d'oxygène ; l'exercice respiratoire oxygène le sang, régénère les cellules et accroît les forces vitales.
Ensuite faites quelques exercices simples (sauf contre indication) pendant cinq minutes (flexions, abdominaux, étirements, katataïchi, etc...).
Prenez votre petit déjeuner, consacrez-y 15 à 20 minutes.
Pour mémoire, le petit déjeuner se compose de quatre aliments : 2 protido-lipidiques lait ou yaourt, oeuf, jambon, fromage ou viande, 2 aliments glucidiques sucre à absorption rapide (fruit), 1 glucide lent type amidon (pain ou biscottes).
L'alimentation est un des carburants de votre corps, veillez à ce que chacun de vos repas soit bien équilibré.
Quelques mots sur les vêtements : leur choix est important, soyez à l'aise dans vos vêtements, un vêtement porté serré pendant quelques heures aura tendance à vous oppresser et finalement engendrera un stress, il en est de même pour les chaussures.
Après une journée de travail, changez de vêtement (par exemple mettez un jogging).
Il faut également que vous fassiez attention à la couleur de vos vêtements, car celle-ci à une influence sur vous.
Quelques exemples : le rouge est un psychostimulant synonyme de combativité et d'excitation (à n'utiliser que ponctuellement) ; ne vivez pas dans une pièce où le rouge prédomine.
Le jaune aura tendance à stimuler les nerfs, le cerveau (bien approprié pour l'effort intellectuel).
L'orange rend optimiste, gai.
Le bleu relaxe, calme, détend le corps et l'esprit, mais le port de bleu en permanence peut engendrer un état de fatigue, de lassitude.
Le vert aide dans les épreuves psycho-émotionnelles.
Le choix de la couleur de nos vêtements influence d'une façon plus ou moins importante nos états, nos comportements.
Quant au choix de la matière, il va sans dire que la naturel (coton, lin, laine, soie) est préférable au synthétique.

Pour résumer, je pourrai avancer que le moyen de rééquilibrer un terrain stressé est l'application de certains principes d'hygiène de vie (sommeil réparateur, alimentation équilibrée, cycles réguliers, contrôle de l'implication psycho-émotionnelle, activité physique, décompression, repos).
Notez bien que dans le cas d'un état stressé accompagné d'une anxiété persistante, il sera souhaitable de consulter un médecin.
Pour vous aider dans votre démarche (hors cas pathologique), vous pouvez rencontrer un somatorelaxologue, programmer plusieurs séances de relaxation afin d'enclencher rapidement le processus de détente nerveuse, participer également à des séances revitalisantes de type tenchido, katataïchi, arts martiaux, sports, etc...
Face aux manifestations psychosomatiques dues au stress, le somatorelaxologue proposera de s'inscrire dans une relation d'aide.

Notre état d'être n'est autre que le miroir de notre état d'esprit
dont le reflet n'a d'égal que notre état de santé
physique comme psychologique
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wahida
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MessageSujet: Re: le stress, maladie du siecle ?   le stress, maladie du siecle ? EmptyLun Oct 29 2007, 20:56

C'est vraiment très intéressant!
merci TenDeRnesS
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TenDeRnesS
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TenDeRnesS


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MessageSujet: Re: le stress, maladie du siecle ?   le stress, maladie du siecle ? EmptyMer Oct 31 2007, 01:46

wahida a écrit:
C'est vraiment très intéressant!
merci TenDeRnesS

U R welcome Wink merci a toi pour l up
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prunelle
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MessageSujet: Re: le stress, maladie du siecle ?   le stress, maladie du siecle ? EmptyMer Oct 31 2007, 11:54

TenDeRnesS a écrit:
wahida a écrit:
C'est vraiment très intéressant!
merci TenDeRnesS

U R welcome Wink merci a toi pour l up

c'est bon à savoir Very Happy merci pour l'information.
je sais que le stress sbab koll dé ellotf 3likom Smile
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wahida
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MessageSujet: Re: le stress, maladie du siecle ?   le stress, maladie du siecle ? EmptyMer Oct 31 2007, 22:11

prunelle a écrit:
TenDeRnesS a écrit:
wahida a écrit:
C'est vraiment très intéressant!
merci TenDeRnesS

U R welcome Wink merci a toi pour l up

c'est bon à savoir Very Happy merci pour l'information.
je sais que le stress sbab koll dé ellotf 3likom Smile
oui c'est totalement vrai d'ailleurs il est la source de l'apparition de plusieurs maladies telles que l'hypertension, etc...
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