augmentation du prix du lait

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Le Premier Ministre lors de la Conférence Nationale sur les Mesures Présidentielles dans le Domaine Economique a confirmé que la subvention consacrée par l'Etat aux produits de base est estimée à 700 millions de DT au cours de la loi des finances 2008.

Il a confirmé dans un communique TAP que la Caisse de Compensation est un acquis national qui doit être sauvegardé. Toutefois, le samedi 19 janvier un communiqué du Ministère de l'Agriculture vient de confirmer que le prix du lait a été augmenté à partir de cette date de 50 millièmes par litre à la production. Donc par voie de conséquence à la vente, ceci portera le prix de vente du litre UHT à 880 millièmes le litre.

Cependant, le prix de revient est de 500 millièmes actuellement, alors que l'agriculteur et l'éleveur le cède aux centres de collectes et aux industriels à 450 millièmes, en encaissant une perte de 50 millièmes. Donc le 50 millièmes supplémentaire permet d'aligner le prix du litre sur son prix réel de revient, soit 500 millièmes, ce qui le strict minimum que l'Etat doit faire, si non toute la filière serait en crise.

A noter qu'actuellement l'Etat compense chaque litre de lait importé à hauteur de 500 millièmes. D'ailleurs, la Tunisie a importé jusqu'au 31 décembre 2007, 5 millions de litres, qui ont coûté 2,5 millions de DT à la Caisse Générale de Compensation.

Pour les drivés du lait, on rappelle qu'un pot de yaourt est vendu actuellement à raison de 440 millièmes pour une quantité 25 centi litres, contre 830 millièmes pour 1 litre de lait. Il suffit de voir le prix du beurre et des formages, pour comprendre la politique des industriels, en sachant que la Tunisie pour une population de 10 millions consomme 2 fois plus de yaourt de ce que consomme le Maroc pour une population de 30 millions d'habitant.

Encore, on note qu'une tasse de café consommé dans une cafeteria coûte en Tunisie plus que 500 millièmes alors qu'un journal coûte 450 millièmes. On peut reconnaître que le tunisien dans sa grande majorité peut supporter une augmentation du prix du lait. Bien il faut l'admettre que pour une minorité de nos concitoyens, les ménages a revu modeste, les chômeurs, les étudiants, les ouvriers etc. cela posera un problème.

Mais faut-il maintenir un système de compensation pour 90% de la population tunisienne qui n'en n'a pas besoin, aux détriments du bon sens économique et de la rentabilité ? Le Premier Ministre a apporté à son niveau la position du gouvernement.

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Mais faut-il maintenir un système de compensation pour 90% de la population tunisienne qui n'en n'a pas besoin, aux détriments du bon sens économique et de la rentabilité ? Le Premier Ministre a apporté à son niveau la position du gouvernement.

au contraire 90% des tunisiens ont besoin de ce systéme de compensation le SMIC ici est aux alentours de 200 dinars si le pain (5obza talyén pour les intimes) devien à 500 millimes alors c le drame ou bien le lait a 2 dinars le drame aussi ce que je peux dire rabbi idawime él né3ma parceque meme avec le systéme de compensation y'a des gens mahomch 5alltin