C'est le début des règlements de comptes à TF1. Dans un communiqué adressé, jeudi 12 juin, à l'Agence France-Presse (AFP), Patrick Poivre d'Arvor (PPDA) a brisé le silence qui entourait son éviction du "20 heures" de TF1 au profit de la journaliste Laurence Ferrari. "Je prends acte de la décision de TF1 de m'écarter de la présentation du journal télévisé de 20 heures. J'ai eu la surprise d'apprendre cette décision lundi, comme tout un chacun, en découvrant la "une" des journaux.
Les dirigeants de TF1 me l'ont, depuis, fébrilement confirmée, sans me donner la moindre explication sérieuse", écrit le journaliste, qui dénonce "la brutalité de cette décision".
Estimant, durant plus de vingt ans, "avoir accompli (sa) tâche avec dignité, professionnalisme et efficacité", PPDA met en garde la direction de la Une en souhaitant qu'après son départ "l'indépendance de TF1 soit garantie" et qu'il n'y aura pas "de mise au pas des journalistes". "Après toutes ces années, ces exigences journalistiques méritaient, je pense, un peu plus d'élégance", conclut-il. Rodolphe Belmer, directeur des programmes de Canal+, indique à Libération, vendredi, qu'il souhaite "prendre contact" avec le journaliste évincé.
Jean-Pierre Pernaut devrait conserver la présentation du journal de 13 heures et Claire Chazal celle des journaux du week-end. Pour l'heure, la Une n'a pas trouvé une remplaçante à Anne-Sophie Lapix (la doublure de Claire Chazal), partie pour Canal+ où elle animera le magazine politique du dimanche.
De nombreux journalistes de TF1 voient l'ombre de l'Elysée derrière l'éviction de PPDA et redoutent une reprise en main par M. Dassier, proche de Nicolas Sarkozy. Vendredi, la SDJ a appelé les journalistes à participer à une assemblée générale.
C'est dégueulasse wallah
en + kadache ane nhabo, quelle sagesse 3ando!